Selon Vitalik Buterin, la plupart des blockchains layer 1 sont vouées à devenir des layer 2 Ethereum

Transformer tous les layer 1 en layer 2 Ethereum ?

Le secteur de la blockchain est un univers hautement concurrentiel, peuplé de multiples projets aux promesses censées être toujours plus performantes. L'objectif étant la plupart du temps de prendre des parts de marché au leader Ethereum, sur lequel la plupart des innovations se testent et se construisent.

Une réalité largement remise en cause depuis le déploiement massif de ses layer 2 (L2), en capacité de soulager sa blockchain tout en profitant de sa force de frappe sans équivalent. En effet, le modèle de type Ethereum killer très populaire en 2021 ne tient plus face à cette évolution majeure.

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De toute évidence, le constat s'impose de lui-même. En particulier depuis que la blockchain Celo a officiellement enclenché sa mutation afin de devenir un layer 2 Ethereum au mois de mars dernier.

Une étape hautement symbolique, selon le directeur de la recherche à la Fondation Ethereum, Jason Chaskin. C'est en tout cas l'avis qu'il vient de partager sur le réseau X, en réponse à une publication d'un membre du site d'analyse L2Beat sur la nécessité de transformer les blockchains Monad, Berachain, Somnia, Solana, Avalanche, Cosmos, Polkadot et Cardano en layer 2 Ethereum.

Sans aucune ironie, je pense que la plupart des alt-L1 deviendront des L2. (...) C'est simplement un meilleur modèle.

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Vitalik Buterin encourage cette mutation

Selon Jason Chaskin, la mutation des blockchains layer 1 en layer 2 Ethereum apporte de multiples avantages, comme la réduction de l'inflation et des temps de blocage, mais également un accès direct à « la plus grande communauté de développeurs crypto ».

Une vision partagée par le cofondateur emblématique de la blockchain Ethereum, Vitalik Buterin, également présent dans le cadre de cet échange. Toutefois, son analyse se concentre sur certains aspects plus techniques, impliquant les activités de prover - preuve de validité et d'exécution des transactions - et de sequencer - ordre des transactions - inhérents à toute blockchain.

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La meilleure façon de construire un L2 est de s'appuyer davantage sur les offres du L1 (sécurité, résistance à la censure, preuves, disponibilité des données...) et de réduire votre logique à n'être qu'un séquenceur et un validateur sur l'exécution de base.

Selon Vitalik Buterin, ce système permettrait de s'approcher pour la première fois de « la combinaison de minimisation de la confiance et d'efficacité que les entreprises blockchain des années 2010 recherchaient, sans jamais réussir à l'atteindre ».

Un bouleversement auquel pourrait largement participer l'intégration des premiers clients avec des preuves zero-knowledge sur le layer 1 Ethereum, annoncée dans le courant de l'année à venir.

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Sources : Jason Chaskin, Vitalik Buterin

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