Qui sont les leaders de l’industrie Bitcoin qui soutiennent Trump et Kamala ? - La Crypto Monnaie
Fairshake a investi plus de 200 millions de dollars dans des candidats favorables à la cryptographie.Des donateurs comme les jumeaux Winklevoss soutiennent Trump pour sa position pro-Bitcoin.Le secteur du...
Fairshake a investi plus de 200 millions de dollars dans des candidats favorables à la cryptographie.
Des donateurs comme les jumeaux Winklevoss soutiennent Trump pour sa position pro-Bitcoin.
Le secteur du Bitcoin (BTC) et des autres cryptomonnaies influence tellement les élections américaines de cette année qu’il transforme le paysage électoral. Ceci en s’engageant fermement dans des stratégies visant à façonner l’avenir politique vers une plus grande acceptation des actifs numériques dans toutes les sphères du gouvernement.
Fairshake, le PAC ou Comité d'action politique qui représente les intérêts de défenseurs de la crypto-monnaie, tels que Coinbase Global Inc., Ripple Labs et Andreessen Horowitza investi des millions de dollars dans diverses courses électorales, faisant pression sur les candidats des deux partis (républicain et démocrate) pour qu'ils adoptent des positions plus favorables à l'égard des crypto-monnaies.
Un PAC est un groupe organisé qui collecte et dépense de l'argent pour influencer les élections, mais n'est lié à aucun parti politique ou candidat, mais peut faire des dons au candidat de son choix. Ces groupes peuvent être gérés par des sociétés, des syndicats ou des associations professionnelles et sont financièrement indépendants et collectent des fonds grâce à des contributions.
Les groupes de crypto-monnaie ont dépensé à eux seuls plus de 130 millions de dollars en courses au Congrès avant les élections de cette année, y compris les primaires, selon les données récemment publiées par la Commission électorale fédérale.
Il est à noter que le 5 novembre 2024, Les États-Unis n'éliront pas seulement leur prochain présidentdécidera également de la nouvelle composition du Congrès : l'ensemble de la Chambre et un tiers du Sénat.
Cette année, Fairshake est devenu une force bipartite avec deux PAC affiliés. Ceci étant donné que fonctionne avec Defend American Jobs, qui soutient les Républicains, et Protect Progressdédié au soutien des démocrates. Tout cela dans le cadre d’un effort visant à stimuler les candidats favorables au programme pro-actifs numériques.
Une publication de Public Citizen, un groupe d'analystes américains à but non lucratif qui défend les droits des consommateurs, souligne que cette année, l'industrie des crypto-monnaies a alloué des millions de dollars (actuellement environ 200 millions de dollars), principalement pour promouvoir les candidats pro-crypto-monnaie aux États-Unis. Sénat, dont la mission est aussi d’affaiblir le soutien des sceptiques.
Les publicités Fairshake mentionnent rarement directement les crypto-monnaies ; Au lieu de cela, ils se concentrent sur les caractéristiques personnelles et politiques des candidats, démontrant une tactique d’attaque visant à affaiblir ceux qui s’opposent à l’industrie. Par exemple, le PAC a dépensé 10 millions de dollars pour discréditer Katie Porter, une candidate qui avait voté contre les politiques pro-crypto-monnaie.
Ainsi, dans un tournant remarquable de l’histoire, Fairshake a joué un rôle essentiel dans la défaite de plusieurs membres du Congrès qui s’opposaient aux initiatives que l’industrie jugeait pertinentes. Et il réaffirme ainsi sa politique de dépenses pour déstabiliser ses adversaires.
Qui sont ceux qui donnent des cryptomonnaies à Donald Trump ?
Aujourd’hui, dans une élection où les crypto-monnaies jouent un rôle crucial, la Commission électorale fédérale (FEC) exige que les PAC identifient les donateurs qui contribuent 200 $ ou plus. Cela signifie que l’organisation électorale garde un contrôle strict sur ses principaux donateurs. C'est ce que révèlent les données d'OpenSecret, un groupe gouvernemental de recherche et de transparence qui suit l'argent en politique et ses effets sur les élections américaines.
Cependant, la FEC n’a pas créé d’étiquette ou de catégorie différente pour suivre les contributions en crypto-monnaie, ce qui les rend presque impossibles à identifier. Michael J. Malbin, directeur du Campaign Finance Institute, un groupe de réflexion non partisan, a déclaré qu'il ne connaissait aucune organisation qui suit les contributions aux campagnes de crypto-monnaie. Ce manque de données rend difficile de savoir quels acteurs du secteur ont fait don d’actifs cryptographiques.
Parmi ceux qui se connaissent figurent les jumeaux Winklevoss, Cameron et Tyler, fondateurs de l'échange de crypto-monnaie Gemini, qui a fait don de 2 millions de dollars en bitcoins à la campagne présidentielle de Donald Trump.
Les jumeaux ont déclaré qu'ils avaient pris la décision de soutenir Donald Trump en raison de la position anti-crypto-monnaie de l'administration Joe Biden et ont accusé cette administration d'utiliser les agences gouvernementales pour harceler et intenter des poursuites contre des entités d'actifs numériques, décrivant ces actions comme politiquement motivées et préjudiciables à l'innovation et l'économie.
Il y a aussi le co-fondateur de Kraken, Jesse Powell, qui a fait don en juin d'un million de dollars, principalement en éther (ETH), à Donald Trump.
« Je suis ravi de rejoindre d'autres dirigeants de notre communauté pour s'unir derrière le seul candidat d'un grand parti pro-crypto à l'élection présidentielle de 2024 afin que les États-Unis puissent continuer à être un leader dans la technologie des crypto-monnaies. »
Jesse Powell, co-fondateur de l'échange Kraken.
Parmi la grande vague de soutien au républicain figure Cathie Wood, PDG d’Ark Invest. Il a ensuite été rejoint par Justin Sun, Robert Kiyosaki, Mike Belshe, PDG de BitGo, et Ryan Selkis, PDG de Messari.
Le fondateur de Cardano, Charles Hoskinson, s'est également prononcé en faveur du républicain. Et il a récemment bénéficié du soutien de l’un des spécialistes du Bitcoin, Charlie Shrem.
De leur côté, Marc Andreessen et Ben Horowitz, fondateurs de la société de capital-risque Andreessen Horowitz, Ils ont fait don de 5 millions de dollars au super PAC qui soutient Trump.. Andreessen a également fait don de 844 600 $ supplémentaires (la limite fédérale) à la campagne Trump et au Parti républicain, comme l'a rapporté Bloomberg.
Elon Musk, partisan de la crypto-monnaie, a fait don de près de 120 millions de dollars au Super PAC pour soutenir Donald Trump, devenant ainsi le deuxième plus grand donateur pro-Trump au cours de ce cycle électoral. Cependant, la contribution de Musk a été apportée par l'intermédiaire de l'America PAC, accusé de diffuser de la désinformation sur les réseaux sociaux.
Le soutien aux crypto-monnaies atteint Kamala Harris, malgré sa position prudente
Le soutien de l'industrie des cryptomonnaies à Kamala Harris, du moins autant que l'on sache, a été aussi prudent que la position du candidat à l'égard des actifs numériques. Cependant, Chris Larsen, co-fondateur et président de Ripple, a pris la tête de ce soutien, en promettant près de 2 millions de dollars pour sa campagne par le biais d'un PAC.
En plus, Larsen a fait don de 10 millions de dollars en jetons XRP à la campagne Harris. À cette occasion, il a exprimé sa conviction que Harris « veillera à ce que la technologie américaine domine le monde.
Plus tôt, dans une lettre ouverte, des dirigeants, dont James Murdoch de 21st Century Fox et Aaron Levie de Box, ont noté que « la meilleure façon de soutenir la force, la sécurité et la fiabilité continues de notre démocratie et de notre économie » est d'élire Harris comme président. .
De son côté, Tim Draper, associé fondateur de l'influent cabinet Draper Fisher Jurvetson, a opté pour une approche bipartite, allouant des fonds de manière similaire à la campagne de Harris et à celle de son adversaire Donald Trump, soulignant son optimisme quant à l'avenir des deux. candidats en relation avec l’industrie de la crypto-monnaie.
JP Thieriot, PDG de la plateforme de crypto-monnaie Uphold, faisait partie des premiers partisans de Kamala Harris, aux côtés de Gene Sperling, ancien cadre de Ripple.
En septembre, deux poids lourds de la scène des cryptomonnaies, Anthony Scaramucci, fondateur de SkyBridge Capital, et Chris Larsen, co-fondateur de Ripple, se sont rangés du côté de Harris.
Le facteur célébrité ne s'est pas arrêté non plus en octobre. Contrairement à son cofondateur, Ben Horowitz (Andreessen Horowitz) a déclaré son soutien au démocrate. Plus tard ce mois-là, le journaliste et animateur de podcast sur les crypto-actifs a rejoint Laura Shin, comme l'investisseur de renom Mark Cuban. Ce dernier a même déclaré dans une interview qu'il serait disponible pour le poste de chef de la SEC sous une éventuelle administration Harris.
Bien que le soutien financier reflète un intérêt tangible à garantir une voix dans la future administration, le manque d'actions concrètes de Harris en matière de réglementation et l’élaboration de politiques en faveur des actifs numériques laissent de nombreux acteurs du secteur dans l’incertitude.
Les prochains jours seront donc cruciaux pour observer si Kamala Harris décide finalement de prendre des engagements clairs et stratégiques envers le secteur des cryptomonnaies et la confiance des investisseurs.
Cryptomonnaies et politique : la nouvelle frontière des dons d’entreprises
L’influence croissante des dons de cryptomonnaies par les chefs d’entreprise reflète une stratégie parallèle à celle suivie par des personnalités de divers secteurs.
Comme leurs homologues des secteurs traditionnels, ces dirigeants cherchent à assurer leur position politique et leurs candidats qui pourraient faciliter un environnement plus propice à leurs intérêts à moyen terme. Ainsi, un soutien financier aux candidats proches de leurs prospects non seulement se traduit par un investissement dans l’avenir des crypto-monnaiesmais cela ressemble aussi à la dynamique de pression qu’exercent d’autres groupes d’intérêt dans la sphère politique.
En ce sens, les dons de cryptomonnaies deviennent un outil clé pour façonner le discours et la législation liés aux actifs numériques, consolidant ainsi leur présence sur le spectre politique américain.
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